Le lien fraternel, un lien à soigner

Stéphanie Haxhe
Docteure en psychologie clinique
Thérapeute de famille
Formatrice et superviseuse au sein de l’Ardoise Pivotante
(Institut de clinique contextuelle, Liège, Belgique)
Coordinatrice de l’antenne « Familles » du SSM de Verviers
Formatrice de thérapeutes familiaux à Paris et à Strasbourg

Mardi 14 juin 2022

9h15 à 17h00

Genève

Prix : Fr. 170.00
(paiement avant le 10.06.2022 : Fr. 150.00)

Délai d’inscription : 10.06.2022

Vous pouvez vous inscrire directement par e-mail : info[at]institutdelafamille.ch

(Important : n’oubliez pas de mentionner votre nom, prénom, adresse et No téléphone ainsi que le No ou le titre de l’atelier)

Présentation :


Dans le champ des thérapies familiales, rares sont les occasions de souligner l’importance du lien fraternel et, plus encore, de cibler le travail spécifique qu’il requiert.
En effet, la singularité de ce lien et de ce qu’il laisse comme trace dans le vécu tout au long d’une vie reste encore peu abordé.
Dès lors, si les outils pour penser le lien fraternel sont manquants, ceux pour le travailler le sont tout autant, laissant les thérapeutes et intervenants dans une certaine improvisation, voire un évitement.

En prenant appui sur la clinique et sur la recherche, nous commencerons par pointer quelques spécificités du lien fraternel, et l’intérêt de voir ce lien comme un lien vivant nécessitant de l’attention et du soin.
Ensuite nous esquisserons des points d’observation du lien fraternel au sein d’entretiens familiaux, dans des configurations familiales variées.
Nous traiterons des thématiques nodales de l’injustice, de l’agressivité, de la solidarité, de la confiance, et de tout ce qui, partant de la fratrie, colore nos autres relations horizontales importantes (conjoint, amis, collègues de travail).
Nous nous pencherons sur plusieurs sources d’injustice, de méfiance, de malentendu au sein des fratries qui, si elles sont tues restent du même coup non travaillées. Or, toute blessure non soignée se cicatrise avec peine, et présente même le risque de s’étendre à d’autres tissus, ou d’autres relations.

Passionnée par la question des fratries, Stéphanie Haxhe y a consacré de nombreux travaux. Elle est l’auteure de plusieurs articles de thérapie familiale et d’un livre publié chez Érès en 2013 « L’enfant parentifié et sa famille ».

Lectures suggérées :


  • Haxhe, S. (2013). L’enfant parentifié et sa famille. Toulouse : Erès Relations.
  • Haxhe, S. (2010). Nouvelles fratries ? In D’Amore, S. (Ed.), Les Nouvelles Familles (pp. 223-242). Bruxelles : De Boeck.
  • Haxhe, S., Léonard, S., Casman, M.T., Coste, J., Degey, V., de Saint Georges, M.Ch., De Vos, B., Salingros, C., Vrijens, C. (2018). La fratrie comme nouvelle unité stable? Vers une évolution des pratiques en contexte de placement. Cahiers de Psychologie Clinique (50), 61-85.
  • Haxhe, S. (2002). Le complexe de l’intrus, ou l’effet de l’écart d’âge sur le devenir des membres d’une fratrie. Dialogue, 157,107-116
  • Meynckens-Fourez, M. & Tilmans, E. (2007), Les ressources de la fratrie. Toulouse : Erès.
  • Gass, K., Jenkins, J., Dunn, J. (2007). Are sibling relationships protective? A longitudinal study. Journal of Child Psychology and Psychiatry 48(2), pp. 167–175.